Vers la fin des années 80 et le début des années 90, lors de la chute du mur de Berlin, l'émigration n'a fait que s'accroître fortement grâce à l'explosion des frontières. Un groupe à part pour ainsi dire de Polonais constitue des milliers (30.000) de citoyens polonais qui, en ne respectant pas des accords existants, travaillent illégalement en Belgique.

    La plupart de ces illégaux viennent de l'extrême nord-est de la Pologne, la région de Bialystok, aux confins de la Lituanie et de la Biélorussie. Ils y laissent une partie de leur famille qu'ils retournent voir en "vacances" deux ou trois fois par an. Quand le régime communiste s'est effondré, ce fut pour eux, un appel à l'évasion. Ils ne sont pas acceptés par les organisations de Polonais, ont un statut d'hôtes indésirables dans la capitale de l'Europe.